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Le 23 août dernier ,on apprenait que John Hume, le principal éleveur de rhinocéros au monde,
avait décidé d’organiser la vente aux enchères la plus controversée
d'Afrique du Sud. En vente près de 264 cornes de pachydermes pour un poids
total avoisinant les 500 kilos. Pourtant le gouvernement et les associations
étaient montées au créneau. Ces enchères ont été mises en place en toute
illégalité. Car ce commerce est interdit au niveau international. Mais les
hommes n’arrêtent pas leur trafic.
Plus de 1000 rhinocéros sont abattus chaque année en Afrique du Sud, ce pays qui abrite environ 80% de la population
mondiale de ces pachydermes. En mars dernier c’est Vince, un jeune rhinocéros blanc qui était tué par des
braconniers dans le Parc Zoologique de Thoiry. Le kilo de corne composé
de kératine peut se vendre jusqu'à 60.000 dollars au marché noir. Tout cela
pour des prétendus bienfaits thérapeutiques ou des vertus aphrodisiaques.
Résultat : le rhinocéros est en voie de disparition. Heureusement il y a
des rayons de soleil dans ce monde de brutes. Je remercie Elodie de m’avoir
transmis l’information : les nouvelles technologies peuvent venir au
secours des animaux.
Le projet « Connected
Conservation » a été mise au point par Dimension Data, une société
technologique basée en Afrique du Sud, en partenariat avec Cisco, leader
mondial des réseaux. Leurs technologies sont déployées dans une réserve
animalière proche du Parc national Kruger, afin de surveiller l'activité en
temps réel. Grâce à des points d'accès Wifi installés stratégiquement, un
système de vidéosurveillance, des drones dotés de caméras infrarouge, l'usage
d'imagerie thermique et des capteurs sismiques permettent une surveillance sans
précèdent des rhinocéros. Sans perturber leur mode de vie.
"Avec Connected Conservation, nous ne touchons pas aux animaux, nous ne
leur injectons pas de tranquillisants pour ensuite placer des capteurs
sous leur peau ou dans leurs cornes.» explique Bruce Watson, le patron de Cisco Alliance-Dimension Data.
Et ce n’est qu’une
première étape. Les ingénieurs espèrent déployer ce dispositif pour venir en
aide à de nombreuses autres espèces animales, comme les pangolins, les
lions et les éléphants d’Afrique mais aussi les tigres indiens. Quand l’humanité
se met au service de la nature. Ça donne envie de donner un gros câlin
finalement…