J’ai eu l’opportunité comme tous les ans de participer au Press Day de
Veolia.
C’est toujours un grand plaisir car l’organisation est au cordeau : vidéo,
duplex et mapping zénithal (on ne sourit pas dans le fond de la salle).
Je passerai sur les résultats de l’entreprise qui ont été bons en 2018 et
le seront encore en 2019, nous assure son PDG Antoine Frérot. Comme je suis
patronne de mon blog, j’ai décidé de passer outre l’angle économique du sujet,
vous le découvrirez bien ailleurs.
Le thème de la matinée était : « Climat, et maintenant ? »
Veolia déploie des solutions pour atténuer les émissions de gaz à effet de
serre : efficacité énergétique, recyclage, chaudière biomasse…Un grand groupe
a l’avantage de ses grands moyens.
De belles initiatives ont été mises en lumière à travers des duplex comme
de la récupération de chaleur fatale en Pologne à Postdam, un réseau de chaleur
au Mans alimenté par la valorisation des déchets de la ville. Et même l’utilisation
des grignons d’olive, ces sous-produits du processus
d'extraction de l'huile d'olive composés des peaux, des résidus de la pulpe et des fragments de noyaux dans les chaudières de
l'usine Renault de Tanger.
Peut-être est-ce parce que j’ai travaillé assez récemment sur la chaleur
renouvelable mais j'ai trouvé cela efficace sans avoir les yeux qui brillent, ces sujets avaient pour moi un air de déjà-vu. Ces projets
sont nécessaires, pèsent parfois lourds financièrement (un investissement de 14
millions d’euros au Mans) et réduisent les émissions de CO2 et de GES. Je n’ai rien à redire mais j’ai eu envie de m’attarder
sur un sujet un peu plus neuf à mes yeux : la chaleur dans les villes. Peut-être
parce que les beaux jours me manquent. Mais attention dans quelques années ce
sera peut-être moins bien.
Veolia n’a pas hésité à mettre en image ce que pourrait être notre monde à
plus de 3 degrés en 2100 (et cela pourrait être pire). Nous ne serons plus là pour le voir (enfin moi c’est
certain) mais sachez que l’été à Paris, il fera régulièrement 50 degrés.
En attendant la canicule, il fait déjà bien chaud à certaines périodes de l'année et
heureusement des hommes (et des femmes) innovent pour notre confort. Vous
le savez tous, on observe dans les villes ce que l’on appelle des îlots
de chaleurs urbains quand la température monte.
Les
températures peuvent être supérieures de 5 à 10°C par rapport à celles de la
campagne. Pour aider les collectivités à s’adapter à ces situations, Veolia a
développé des solutions. L’une d’elles consiste à rafraîchir les chaussées
grâce à un dispositif d’humidification automatique. Une autre prévoit la mise
en place de pavés évaporatifs, alimentés par les eaux pluviales. La technique
vient du Japon.
![https://www.lemoniteur.fr/article/l-eau-nouvelle-alliee-du-rafraichissement-urbain.1974004](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhW-I9uaErG1_CIqlIQ17IfU-GROaaNG_tsCFGGwbOkd2nSHgAMemtGdGT7jXUV9zhruKq28CFLPl30AXOfD8fCqRS4qNWx5GM6m4isWg1-Z_whnGtI4yLkGnzMDowVyyyMFksodueiLl76/s320/Veolia3eau.png)
On peut
dire que ce système répond parfaitement à nos besoins d’adaptation. Mais jusqu’à
quand ? Veolia a choisi l’optimisme pour cette matinée face aux journalistes.
Le groupe estime pouvoir apporter sa pierre à l’édifice. Selon lui, en innovant, les métiers de l’eau, de
l’énergie et des déchets permettraient de réduire de 30% les émissions de gaz à
effet de serre.
Promis, je ne vous parlerai pas des collapsologues…