Carburons à l'optimisme!
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1PWLXj8csxTELPM5Q0w9iRsp_Ikd4wcZFP7aSPwX2o4oCrvfnB-ygNdgTPovyJiSFBCiNvOboNfy5WWR3U3wFYTyn_A6FRX-D-R-ZYs6IsEAcO1G4ceg14jF4mCUCGW_Yc4t8tIGZHEGa/s320/innovation.jpg)
Quand
on creuse un peu plus loin que le dédale d’informations anxiogènes dont on nous
abreuve à longueur de journée, il y a toutes les raisons d’être optimiste.
Notre système a définitivement atteint ses limites. Si chacun pouvait comprendre
qu’il y a aucune raison de persévérer dans des modèles obsolètes le monde
tournerait mieux. Comme ce n’est pas possible, cela risque de faire mal. C’est
ainsi. J’ai décidé donc de voir ce qu’il y a de meilleur en nous. Et les raisons
d’y croire sont riches. Vous avez été nombreux à saluer le discours de KenLoach vainqueur de la Palme d’Or à Cannes. Je ne m’étalerai pas sur la dimension
politique de son intervention. Je ne veux retenir qu’une phrase : « Un
autre monde est possible et même nécessaire ». Et pour cela il va falloir
collaborer. Dans le sens noble du terme. Partager. Que les élus se tournent un
peu plus vers les citoyens. Que l’un apporte à l’autre. Que de la parole
naissent les actes. Je ne vous refais pas un « Nuit Debout ». Mais au
lieu de se braquer, écoutons. C’est pourquoi, je me répète mais en creusant un
peu, il y a des motifs de satisfaction.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9rO3fs4ivtW11ZsCXQUq2vs1zm90kzGkIc7pTh9_a8Ruy8sMhwxpi50_hzM3GrktSE0tK7x6NjhA5VvEOkzIa7-absqBd2FSToD8S__Ng_rnRQBa1XEiou4wnMDxD0oDzEym3oPA6qJ9d/s320/innovation1.jpg)
Je salue ainsi la ville de Grenoble.
L'agglomération
a décidé
de lancer un laboratoire d'innovation sur la mobilité. Jusque là rien de très
original. Mais dans ce cas précis les habitants sont engagés dans la démarche.
Le
nom de ce laboratoire : Lemon, La méthode de travail de cet observatoire
met avant l'expérience des usagers . Le réseau teste par exemple pendant un an
avec des voyageurs volontaires le paiement par carte bancaire sans contact sur
une des lignes de bus les plus fréquentées du réseau. Des stations de bus vont
également être repensées en fonction des attentes des résidents. Une initiative
intéressante est aussi mise en place pour aider à l’intégration des personnes mal ou non-voyantes.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5IkpeZ6ECPy2gKTxsqz-1be08KKZnAO7q5kJ-yRK57Xk5aCbTu7k6PxH0AL_eAM3R3hQHkPkxBBmL2PBDAgg-GFmWlb64V2-WVQE9AOWiaP3tN6kl8-WGYGv9epA4NLYGoKsftomzc-zI/s320/innovation2.jpg)
Certaines
d’entre elles ont sillonné le réseau et pointé les points forts et faibles de
son accessibilité. On appelle cela l’innovation par l’usage. Le maire de Grenoble y voit une nouvelle forme d'échanges démocratiques. C’est simple comme
bonjour et pourtant beaucoup d’entreprises n’ont pas vu plus loin que le bout
de leur lorgnette. Jusqu’à présent on fabriquait en grande quantité pour
inonder un marché en se disant que le produit répondait sûrement à une demande.
Eh bien non ! Avant d’en être sûr vérifions ! Donc première raison d'avoir le sourire.
L’innovation
vous pouvez me dire que c’est un peu tarte à la crème. Et pourtant elle nous permettra de faire évoluer
nos modèles. Ce monde de demain gagne notre quotidien. Deuxième motif de satisfaction . Là encore en creusant
j’en vois des exemples. Je voudrai en citer un parmi d’autres parce qu’il
m’inspire. C’est le projet Quantifly, lancé par des étudiants du groupe
Ionis. En résumé imaginez des bactéries transportées par un drone et
génétiquement modifiées pour mesurer la pollution et la cartographier en 3D à
l’échelle d’un quartier ou d’une ville , Le principe de la mesure avec des
bactéries peut évidemment être utilisé à l’intérieur d’un bâtiment. Mais avec
des drones l’impact est bien plus grand. la concentration de polluants peut
varier beaucoup d’une rue à l’autre ou en fonction de l’altitude. En ligne de
mire le benzène et le toluène, ces fameux COV ou composants organiques
volatiles. Ce sera aussi possible bientôt avec d’autres molécules. En leur
présence la bactérie devient bioluminescente. On mesure ensuite sa lumière. En
prime le cout serait plus faible car le procédé permet une assez grande
souplesse.
Derrière
le groupe Ionis mené Clément Lapierre des étudiants de plusieurs écoles, venus
de l’E-artsup pour le design, de l’Epita et de l'Epitech pour l’informatique et de
l’Ipsa pour
l’aéronautique. Des partenariats avec des grands groupes industriels seraient
en train de se nouer. Pollution de l’air, bactéries, drones, des mots qui
peuvent faire peur si on appréhende demain. Et pourtant aucune raison d’être
anxieux. C’est ce que je veux transmettre. Mon projet est en marche. Il allie
information, partage, innovation, monde de demain et optimisme. Un sacré
programme. Et même sans essence ni électricité, on y arrivera !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire