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« La dématérialisation, je la qualifie de polymorphe et
hyperpuissante. On est passé de sl'action de canner à celle d' rchiver puis à la mise en place de plateformes
collaboratives. » Hélène Barrios directrice générale du Cegid Public voit
clairement une évolution. On peut la comprendre. Tout a commencé dans les
années 2000 avec les Archives de France. Puis la dématérialisation a gagné il y
a 10 ans les marchés publics. J'y reviendrai un peu plus loin. La DSN a changé l’univers de la RH. Derrière
cette acronyme, tout simplement la déclaration sociale nominative. Elle remplace
et simplifie la majorité des déclarations sociales en automatisant leur
transmission à partir des données de paie.
Le privé est largement engagé car il en est déjà la phase 2. Tout doit être terminé en janvier 2018. Autant dire que c’est demain. Le secteur public doit y arriver en 2019-2020 mais le calendrier se fait un peu attendre. Le prélèvement à la source y trouve donc tout naturellement sa place. Pour rappel la loi prévoit qu’à partir de janvier 2018, l’impôt mensualisé sera automatiquement déduit du salaire ou de la prestation. Le montant du prélèvement sera indiqué sur la feuille de paie.
Le privé est largement engagé car il en est déjà la phase 2. Tout doit être terminé en janvier 2018. Autant dire que c’est demain. Le secteur public doit y arriver en 2019-2020 mais le calendrier se fait un peu attendre. Le prélèvement à la source y trouve donc tout naturellement sa place. Pour rappel la loi prévoit qu’à partir de janvier 2018, l’impôt mensualisé sera automatiquement déduit du salaire ou de la prestation. Le montant du prélèvement sera indiqué sur la feuille de paie.
Ce n’est pas la seule
démarche qui change. La loi Macron (qui porte toujours son nom malgré son
départ –parenthèse peu utile, je l’avoue mais je me lâche) vise la dématérialisation des factures dans le secteur public venant des grandes entreprises au plus
petites de 2017 à 2020. Les chiffres parlent d’eux. Ce sont 100 millions de
factures par an qui sont gérées par l’Etat soit 500 millions de tonnes de
papier. Ne nous leurrons pas : l’objectif est d’aller vers une gestion plus
performante mais l’impact écologique est loin d’être négligeable. Hélène
Barrios rappelle d’ailleurs quand lors du Grenelle de l’Environnement, le cloud
avait été mis en avant pour permettre de valoriser le green IT. Nous sommes
loin de l’idéal mais le concept progresse. Avec le coffre-fort numérique en
particulier. Mais là encore le retard se fait sentir : le taux d’adoption
est de 15% en France quand il atteint les 73% en Grande-Bretagne et les 95% en Allemagne.
Le manque de confiance est manifeste. Le Cegid propose d’y remédier avec le DSN
Link, une base technique commune. Vous pouvez ainsi suivre
toutes les informations relatives à la DSN, à son processus de dépôt, de
réception et de validation de la part des différents organismes de protection
sociale, via des tableaux de bord directement intégrés dans la solution de
gestion de la paie. Mais comme le précise Hélène Barrios la loi doit
permettre d’aller plus loin et d’authentifier le document en toute sérénité.
Il y a des exemples prometteurs comme la Communauté d’Agglomération de Melun-Val de Seine. Dès 2008, elle se lançait dans la dématérialisation. 5000
factures par an à gérer et 4 feuilles A4 pour chaque facture., Le calcul est
simple et là encore l’économie est substantielle. A partir de 2013, c’est la
dématérialisation totale des factures. Elle permet non seulement de limiter la consommation
de papier mais aussi de réduire les délais. La communauté a gagné 10 jours dans
les délais de paiement qui se réduisent désormais à 18 jours. Cela peut faire
rêver. Bon mais tout cela est-il vraiment green ? J’avoue ne pas avoir la
réponse. Certains pourront souligner a contrario l’impact du net sur l’environnement. Moins
de papier mais plus de réseau : quelle est la bonne équation ? Et je
ne parle pas de ceux qui continuent à imprimer leur bulletin de salaire. La
dématérialisation est avant tout un changement culturel. Il y a encore beaucoup
de pédagogie à faire. Promis, je m’y mettrai plus longuement une prochaine
fois!
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