Aujourd’hui j’ai envie
d’être bucolique ( certainement en raison de l'air printanier) et de vous parler d’abeilles. Et plus particulièrement des
abeilles en entreprise. D’ordinaire dans ce monde-là, on croise quelques gros
bœufs, des fourmis, des cigales (un peu moins) et beaucoup de blaireaux. Je
dévie du sujet. L’abeille, la vraie est un bon élément fédérateur et c’est ce
qui m’a plu dans l’aventure d’Apiterra créée en 2010. J’ai échangé avec son PDG
Ronan de Kervénoaël au salon Produrable. Apiterra installe des ruches sur les toits ou
les jardins dans les entreprises. Rien de bien original, je le conçois mais
cette structure va plus loin en mettant en place des programmes d’animation
pour impliquer tous les salariés. C'est le petit plus . La ruche devient ainsi un élément à part
entière de l’entreprise. La grande force d'Apiterra : avoir un réseau d’apiculteurs
salariés qui fonctionnent tous sur le même mode. Apiterra diffuse donc des
comptes-rendus détaillés d’apiculteurs et 7 à 8 fois par an des revues de
presse sur l’apiculture. Vous devenez ainsi incollable.
Beaucoup d’entre vous
savent que plus de 30% de l’alimentation humaine dépend de la pollinisation
réalisée par les abeilles mais savez-vous qu’elles doivent travailler 7000
heures pour fabriquer 500 grammes de miel ? Une ouvrière produit 7 grammes
de miel toute sa vie. En une journée, 3000 abeilles composant une ruche visitent
21 millions de fleurs.
Tout le miel récolté revient à l’entreprise et chaque animation se termine par une dégustation. Apiterra travaille déjà pour 250 entreprises, en France, Belgique et au Luxembourg. Parmi celles qui ont été séduites L’Oréal, Jardiland, Total, Schneider, ou encore Novotel. L’essentiel des ruches est implanté en milieu urbain mais une entreprise agricole et un grand cru du Bordelais ont aussi accueilli des abeilles. Apiterra ne s’arrête pas là. Il a noué une collaboration avec l’INRA . Deux axes de travail sont privilégiés : dans le premier cas, il s’agit de l’élevage d’une souche d’abeilles résistantes au varroa, un acarien parasite.
Tout le miel récolté revient à l’entreprise et chaque animation se termine par une dégustation. Apiterra travaille déjà pour 250 entreprises, en France, Belgique et au Luxembourg. Parmi celles qui ont été séduites L’Oréal, Jardiland, Total, Schneider, ou encore Novotel. L’essentiel des ruches est implanté en milieu urbain mais une entreprise agricole et un grand cru du Bordelais ont aussi accueilli des abeilles. Apiterra ne s’arrête pas là. Il a noué une collaboration avec l’INRA . Deux axes de travail sont privilégiés : dans le premier cas, il s’agit de l’élevage d’une souche d’abeilles résistantes au varroa, un acarien parasite.
Le second axe consiste à
installer des ruches connectées pour mieux étudier les abeilles. Les abeilles
dans le cadre de leur activité naturelle effectuent des milliers d’aller-retour
et de voyages dans un rayon supérieur à 3 kilomètres de leur lieu d’habitation.
Il suffit d’observer la cire produite dans la ruche pour mieux analyser l’état
de l’environnement. Apiterra a connu une
croissance de 30% l’an dernier. Et ne compte pas en rester là. Comme je suis bucolique aujourd’hui (l’approche
des vacances peut-être) je veux finir avec une note poétique. C’est aussi ce que nous enseigne la nature.
Alors méditons cette phrase de Ramakrishna – « Sois comme la
fleur, épanouis-toi librement et laisse les abeilles dévaliser ton coeur
! ».
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