Acteurs de la RSE il est temps de vous mettre en lumière ! Les médias comprennent plus que jamais les enjeux du dérèglement climatique. Mais comment faire passer les bons messages à la télé ou en radio? Comment être pertinent pour sensibiliser le plus grand nombre?
Spécialiste de la RSE depuis plus de 10 ans, journaliste radio-tv depuis plus de 20 ans, je propose de vous accompagner. Des séances de médiatraining personnalisés pour vos thématiques et être au top le jour J d'une interview.
Contactez-moi!
Mon site: https://mediatrainingrse.hubside.fr/
dimanche 1 mars 2020
lundi 27 janvier 2020
Santé et environnement: des Français de plus en plus concernés
Ceux qui me
connaissent bien ne seront pas étonnés que je commence cet article en disant
que j'ai un côté touche-à-tout. Evidemment en tout bien tout honneur. 😉
Depuis que
j'ai quitté un "grand" média, je multiplie les rencontres avec les
acteurs de la transition écologique. Beaucoup de conférences où j'apprends sans
cesse. Et dans des domaines aussi variés que l'énergie, le bâtiment, les
transports ou encore la mode.
Depuis peu
de temps, j’ai une nouvelle casquette. J’ai retrouvé avec délice la radio et
rencontré l'équipe dynamique de PharmaRadio. J'ai repris les rênes d’une
émission qui facilite le quotidien des pharmaciens Gestion Pharma. Fiscalité,
gestion et management tout y passe.
Pour le
moment pas vraiment de sujets environnementaux mais cela ne saurait tarder car
une chronique sur le recyclage avec Cyclamed se profile à l’horizon.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifD8IDTLwc4WOSsc5i718eKbsWf0A3DKa9USZDLWDdI-lr7pjhQFHG18IYq9tRv71D5iyYgvCZBAQsDKKaJBQfwJD_0ViVDXarYGeoJtH4lNQ-auScBzE-TxW1uFhPZGJ5ZxlGRT-r4CVC/s320/Colloque5.png)
Au cœur des
débats, un sondage de l’institut CSA dévoilé en exclusivité sur les Français, l’environnement
et la santé. Il révèle bien la montée en puissance des interrogations sur ces
sujets.
La santé
fait en effet partie des préoccupations importantes des Français à 40% devant
le pouvoir d’achat 37% et l’environnement 33 %.
Les Français
se disent sensibles à l’impact de l’environnement sur leur santé .
7,4 sur 10
sont convaincus de cet impact ( s’il vous plait, présentez-moi les 0,4 de ce
sondage…j'aime beaucoup quand les instituts nous coupent en tranche 😀).
Selon eux, les
facteurs les plus impactants sont en premier lieu la pollution de l’air à 87%,
celle de l’eau à 67% puis celle des sols à 63%.
En revanche ils
sont seulement 31% à penser être correctement informés sur le sujet de la qualité
de l’air et pointent du doigt les industriels. 67% estiment que la
réglementation imposée à ces derniers n’est pas assez sévère
Il y a des « ennemis »
invisibles qui font peur aux Français : les perturbateurs endocriniens. Ils
sont 8 sur 10 à en avoir entendu parler.
2 de nos
concitoyens sur 10 n’ont donc rien dû lire ni entendre depuis quelques mois car
les perturbateurs endocriniens ont fait couler beaucoup d’encre.
Les 3 plus
connus sont les résidus de pesticides, le bisphénol et les parabènes.
Pas question
pour autant de rester prostrés. Ils sont 1 sur 2 à éviter l’usage de désherbage
et d’insecticide, 41% à privilégier les détergents naturels et 40% à éviter les
produits cosmétiques contenant des parabènes.
Pour Francelyne Marano, membre du Haut conseil de
santé publique, il y a 3 facteurs pour expliquer le développement de pathologies
et notamment de cancers. En premier lieu, les produits chimiques. On dénombre
pas moins de 100 000 produits chimiques d’usage courant.
Les ondes électromagnétiques sont aussi à mettre
en cause.
Enfin le concept d’exposome. ll a été introduit dans
le code de santé publique. Il s’agit de toutes les expositions que nous pouvons
subir de la naissance à la fin de la vie. C’est ainsi que l’on a pu constater
que la qualité du sperme avait diminué ces temps derniers en France. L’hypothèse
d’un lien avec l’exposition aux perturbateurs endocriniens a été retenue. Mais
pour Sébastien Denys directeur santé-environnement- travail de Santé Publique France,
il est encore difficile de savoir pour le moment dans quelle mesure et s’il n’y
pas d’autres facteurs. Une première étude a été publiée en septembre dernier
sur l’exposition à ces perturbateurs au quotidien. Les ustensiles de cuisine ou
encore les meubles de votre appartement ou de votre bureau peuvent être potentiellement
nocifs. Des prélèvements sont aussi effectués dans des usines. Car la
connaissance progresse.
C’est un point d’ailleurs positif soulevé par William Dab professeur de la Chaire d’Hygiène et Sécurité du CNAM et auteur d’un "Que sais-je" sur Santé et Environnement. »
Les nouveaux outils comme les objets connectés vont nous permettre d’être très
informés. Nous allons avoir accès à beaucoup de base de données.
Les travaux
sur les perturbateurs endocriniens permettent d’ailleurs de voir que des
expositions sur un temps long à de faibles doses peuvent avoir un impact lourd. »
En revanche
il n’épargne pas ceux qui nous gouvernent : « Les politiques
publiques sont inefficaces. L’environnement est présent dans les textes mais entre
ce qui est écrit et ce qui se fait, l’écart est énorme. Pour preuve la hausse de
25% de l’usage des pesticides pourtant réglementé par le Grenelle de l’environnement."
William Dab
nous décrit comme les champions du monde des textes et en même trop peu sont appliqués.
La catastrophe
du site de Lubrizol est symptomatique. « Des manquements ont été signalés,
le site a été vu plusieurs fois mais cela n’a pas été suivi d’effet ».
Ce colloque
prouve en tous cas que l’information circule désormais et que personne ne
pourra dire qu’il ne savait pas.
William Dab
reconnait lui-même avoir dû réécrire son ouvrage car depuis la première
parution en 2007 la prise de conscience est bien réelle.
« On
est passé d’un stade où les problèmes de santé étaient des problèmes de
pollutions locales à celui où nous avons des défis globaux et planétaires à
relever. »
N’oublions
pas que l’article 1 de notre charte de l’environnement énonce ce principe : « Chacun
a le droit de vivre dans un environnement équilibré et favorable à sa santé. »
Scientifiques, entreprises et politiques ont les clés en main.
jeudi 23 janvier 2020
L'homme sera-t-il sauvé par l'argent???
Ce jeudi 23 janvier, j’ai trouvé le temps de passer
quelques heures au Parlement des Entrepreneurs d'Avenir. Et pourtant je n’animais
pas. Mais il faut savoir être altruiste et ouvert d’esprit dans ce domaine du
développement durable 😉. Le thème de l’événement
pour ses 10 ans: Humanisons le progrès ! Un vrai sujet de philo. Les 2 ne
seraient-ils pas antinomiques ? Vous avez 4 heures pour répondre.
Plus les technologies se développent, plus certains
disent voir disparaître le « pouvoir » de l'homme. Et si les robots
nous supplantaient ? Et que dire d'un monde plus durable avec toujours plus d’exploitation
des métaux rares et de gestion désordonnée des ressources ? Enfin je ne vais
pas m'appesantir sur le sujet car nous y serions encore demain matin. Je vais
vous parler d’argent.
Précisément comment l’argent sauvera la planète !
Oui vous avez bien lu ...Un constat, une affirmation.
Si je puis me permettre, j’aurais plutôt dit comment l’argent sauvera l’humanité.
C’est plus fort et plus réel. Sans nous et sans aucun billet de banque, les grands
animaux sauvages se portent méga bien.
Bref pas de point d’interrogation dans le titre de ce
débat animé par un camarade Jean-Louis Caffier et pourtant je repars avec
quelques questions
Ce n’est nullement la faute des intervenants tous très
engagés et intéressants mais sommes-nous vraiment sur une voie de changement de
modèle ? Pour mettre dans ma poche un ou deux cégétistes 😉, serait-ce la fin du
capitalisme ? Rien n’est moins sûr.
Stéphane Voisin analyste financier et enseignant à l'Université Paris Dauphine renchérit :
« Il y a une prise de conscience sur l’appréhension des risques.
Quand on voit que Daimler annonce des profits warning
et que dans le même temps Tesla devient le premier constructeur mondial, on
sent un infléchissement de tendance.
Mais en même temps les émissions de CO2 ne cessent d’augmenter
Plus de 80% du mix énergétique dans le monde est
toujours d’origine fossile.
L’urgence est donc de contribuer au financement de la
transition. Et ce ne sont pas les Etats qui vont le faire. On appelle la finance
à régler une partie du problème. »
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhl4yQy1eZGd7ZHbBbFW9bRZzyxSq15g8TEUOtyBv2FnYExVjyJs4aPKf2VL5ZGFCvqAiBaqbIZp2ahF7oKVal9Mp-k5loEVISLMa9s2u-1-ZHJlS9eo5F2xB0htojzQsXwwEjCE-H7Zc9X/s320/Parlement2.jpg)
Il faut que tous les investisseurs prennent conscience
de cet impact. »
Thomas Lagoarde-Segot Professeur Associé d'Economie et Finance Internationale à
KEDGE Business School revient à une réalité : « Les
économistes préfèrent parler de monnaie plutôt que d’argent.
Or tous nos outils de pilotage monétaire sont
inopérants.
La Banque Mondiale a calculé le coût monétaire des
désastres naturels.
Elle estime la perte en termes de consommation à 520
milliards d'euros. Mais l’indicateur monétaire est-il un bon indicateur ?
Il laisse entendre que les coûts seraient temporaires
et réversibles et qu’il serait possible de les compenser.
A bien y réfléchir, on peut valoriser monétairement
une forêt pour la raser et construire en lieu et place.
Il ne faut pas croire non plus que les bénéfices des
entreprises soient un signe positif.
Pour Julie Walbaum directrice générale de Maisons du Monde, « à long terme tout le monde est d’accord pour dire qu’une
entreprise sera rentable si elle est en phase avec sa raison d’être.
Mais à court terme ce n’est pas le même son de cloche ».
Gonzague de Blignières a la formule qui fait mouche: le capitalisme est un mammouth obsédé par le profit et le court-termisme.
Et donc ne vous en déplaise c’est le business as usual.
Anne Catherine Husson-Traoré met les pieds dans le plat : "l’exclusion du
charbon des portefeuilles est devenu une quasi norme mais les émissions liées
au charbon n’ont pas changé pour autant.
Le monde financier est décorrélé de la réalité.
Pouvez-vous m’expliquer pourquoi quand on voit le mur on appuie sur l’accélérateur ? »
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4Z5zjAJVjNZS6b5Gs5xIqh2-ZRo581WMDrc-05FbOVy5eSyFvpKNdNQcP6lCiuXLO7NMr18O2apncJRKXO86vOOXG1hSTg8qGLIoS_BJEXgQAufe1JmTs0tgHs8ON1kG12R-Br4eAryqa/s320/Parlement4.png)
Tous les intervenants s’accordent à dire que la jeune
génération va changer la donne car elle aspire à donner du sens. Certes mais vont-ils tous changer? Dans ces conditions pourquoi ne
pas générer du profit mais en le distribuant équitablement? Par exemple Nature et Découvertes consacre 10% de ses bénéfices nets à une fondation qu’elle a dédié à l’environnement.
Ce sont 13 millions d’euros qui ont été donnés en 25 ans
Il est plus que temps d’agir. C’est pourquoi le
Parlement des entrepreneurs d’avenir lance à l'occasion de ses 10 ans un appel pour une finance de progrès
social et environnemental
Il engage la finance à faire partie de la solution.
Stéphane Voisin rappelle que nous avons besoin de 100
milliards par an pour financer la transition et pourtant l’argent n’est pas là.
Une solution : une refonte du logiciel qui fait tourner la finance
Pour Thomas Lagoarde-Segot il faut inventer un nouveau langage commun
pour dépasser les indices actuels.
Les ODD, Objectifs Développement Durable fixés par l’ONU
sont l’un de ces outils. Car l’économie a toujours été séparée du social et de
la nature.
Comme je vous le disais, je me retrouve au bout d’une
heure avec plus de questions que de réponses. Une certitude quand même :
si d’ici 5 à 10 ans rien ne change nous irons dans le mur. Pas certaine donc
que l’homme soit sauvé par l’argent. Un de mes fils m’a d’ailleurs demandé un
jour : « Pourquoi a-t-on inventé l’argent, c’était cool le troc ? »
Allez-y, trouvez la réponse. Vous avez 4 heures…au moins.
lundi 6 janvier 2020
Happy Sustainable Year!
Très belle année 2020! Tous mes voeux de réussite pour cette nouvelle année!
Qu'elle ouvre la voie à un avenir durable!
Inscription à :
Articles (Atom)