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Nous avons ainsi la preuve que certains n'ont pas peur d'agir et
que d'autres n'ont pas peur de les aider. Les esprits chagrins peuvent aller se
rhabiller.
Global Bioenergies est un bel exemple de cette dynamique. Marc Delcourt
son directeur général a dû réaliser sa première interview télé avec moi. Enfin,
je pense, sans prétention. Je ne lui ai pas demandé quel souvenir il en garde.
Depuis il est retourné souvent et à juste titre à l’antenne de
B...enfin vous savez …là où je travaillais avant.
Sur le site du même média , j'avais pris un vrai plaisir dans un
article à résumer l’enjeu de cette jeune entreprise qui n'est pas des moindres:
se passer du pétrole.
Grâce aux vertus de l'isobutène. Global Bioenergies a mis au point
une innovation de rupture qui permet de franchir les limites du secteur. Il y a
de la concurrence mais pas à la même échelle, c’est assez rare pour être
souligné. La clé de son succès : un procédé unique de production
fermetaire d’un gaz à partir de matières premières végétales. Marc Delcourt
l’explique très bien dans Paris Match ( c’est dire) : « Global
Bionenergies utilise des
bactéries présentes dans la nature. En récrivant leur ADN, nous leur avons
appris à convertir leurs ressources végétales en hydrocarbure. Ainsi, on
produit de l’isobutène, une molécule aujourd’hui extraite du pétrole. Ensuite,
nous pouvons faire de l’essence, du kérosène, certains plastiques et des
carburants. » On peut même en faire des joints de fenêtre. A l’heure qu’il
est ,il n’existe pas de bio-kérozène Global Bioenergies peut fusionner les
molécules 3 par 3 pour en faire du kérozène. Bref l’isobutène a décidément
toutes les vertus.
Je
vous ai donc résumé ce que fait la jeune entreprise et je vous confirme que
depuis 2008 elle prend de l’ampleur. J'en ai eu la preuve éclatante lors d'une conférence de presse fin septembre.
Les
partenariats se sont également multipliés avec le constructeur automobile
Audi, le chimiste Arkema et plus récemment le géant des cosmétiques l’Oréal.
L’isobutène est nécessaire pour la fabrication de crèmes ou de solvants.
Global
Bioenergies franchit une nouvelle étape en Suède. Le pays a affiché sa volonté
de sortir des énergies fossiles. Un contrat tripartite vient d’être conclu
avec Sveaskog le premier opérateur forestier du pays, Preem,
premier raffineur suédois et le bioraffineur Sekab. L’objectif : lancer une usine de production d'iso-octane,
dérivé de l'isobutène, directement utilisable comme carburant.
Après la première génération de bio-carburants, il faut
diversifier les sources d’approvisionnement pour passer à la paille, au bois ou
encore à la bagasse.
Global Bioenergies ne s’arrête pas là et prévoit de nouveaux
contrats en 2017.
Il avance aussi sur son
projet d'usine commerciale d'isobutène biosourcé 'IBN-One', basé en Champagne
Ardennes. C’est le résultat de la création d’une joint-venture
avec la coopérative sucrière, Cristal Union. Ils ne sont plus seulement
2, le géant parapétrolier français Technip va conduire les travaux d’ingénierie.
Baptisée IBN One, elle devrait produire 50 000 tonnes
d'isobutène en transformant 200 000 tonnes de sucres. L’industrialisation
est donc en marche. Je ne m’étalerai pas sur les comptes mais pour résumer
Global Bioenergies a des soutiens financiers et des euros disponibles. Il a
donc le temps de voir venir et d’aborder une nouvelle étape importante :
celle de la commercialisation. Partir à la conquête de nouveaux clients. Donc
si je résume, je n’ai pas fini de vous en parler…ici ou ailleurs.
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