mercredi 15 juillet 2015

Rien ne sert de polluer, il faut dépolluer à point...

Je sens que je vais encore radoter. Vous savez qu'écologie rime avec écologie?  Je vous l'ai suffisamment dit. Les politiques commencent à en prendre conscience. Un nouveau rapport d'une commission d'enquête du Sénat nous le rappelle en plein mois de juillet! Nous parlons pollution de l'air. Elle coûte plus de 100 milliards d'euros par an à la France. Un SMIC par habitant pour être précis. Joli!  Une "aberration économique" selon ce  rapport intitulé "Pollution de l'air: le coût de l'inaction".
En vrac, derrière cette somme rondelette , le traitement des maladies, la mortalité prématurée, l'absentéisme, la baisse des rendements agricoles, la dégradation des bâtiments ou encore les dépenses de prévention. Rien que 3 milliards d'euros pour la Sécu.
La commission préconise de s'attaquer aux sources principales de la pollution de l'air.Les sénateurs plaident donc en faveur d'"une véritable fiscalité écologique", comme la mise en place d'une taxe sur les émissions d'azote, d'oxyde d'azote et de particules fines, ou l'alignement progressif jusqu'en 2020 de la fiscalité de l'essence et du diesel. Ségolène Royal doit un peu rire jaune quand même. Elle promet d'annoncer des mesures dès la semaine prochaine. 

Les sénateurs font également des propositions dans le domaine de l'agriculture: étudier spécifiquement les causes de la surmortalité des agriculteurs ou mieux contrôler les dispersions de polluants. Quand on voit à quel point il est complexe de supprimer les pesticides....
Bref comme souvent l'écologie apparaît comme une contrainte.
Mais il y a des solutions. Après les tours à énergie positive, voici venus les buildings mangeurs de pollution! Vous avez bien lu.... L’architecte Daniel Libeskind a ainsi dévoilé les plans d’un complexe immobilier résidentiel, à Berlin, capable générer de l’air pur.
Les fenêtres en céramique aspirent le dioxyde de carbone pour le transformer en oxygène, à la manière des végétaux. A Mexico un hôpital a été conçu à base de dioxyde de titane pour filtrer la pollution. Le principe de photosynthèse a inspiré Urba TP en France. Une PME qui développe sur le marché français des dalles dépolluantes. Grenoble s'est déjà lancé dans l'aventure. Je vous l'avais fait découvrir en images dans Business Durable.
Les drones peuvent aussi nous être bien utiles.  Des “robots parasites” ont ainsi été imaginés par le collectif NAS-DRA. Des designers ont recouvert des drones d’un polymère capable de capter le dioxyde de carbone présent dans l’air. Pendant la journée, quand le soleil brille, ces équipements pourraient s’élever au-dessus de la ville, déployer leurs ailes et absorber le gaz. Des insectes d'un nouveau genre. Là encore le coût n'est pas anodin mais le jeu en vaut la chandelle. "Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. Mais s'il n'en a pas, alors s'inquiéter ne change rien", dit un bon vieux proverbe tibétain.

Alors plus que jamais ici ou ailleurs je vous dirai qu'il y a une solution. Et je porterai un message....

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