vendredi 11 septembre 2015

Je disrupte, tu disruptes...

 
Il est clair que je suis en mode "philosophiquement vôtre". Quand nous sommes à un tournant de notre vie, notre cerveau se met à gamberger sérieusement. Donc désolée si vous vous attendez à lire dans ce blog aujourd'hui une nouvelle invention subliminale style "le panneau solaire qui fait grille-pain", vous devrez le trouver ailleurs. Personnellement je m'émerveille actuellement de toutes les réflexions qui naissent de la nouvelle économie en marche. Savez-vous que nous sommes en pleine ère disruptive?
On entend cet adjectif un peu partout. Et en particulier le mot "disruption".
Ça fait genre, dirons certains. Et vous, savez-vous ce qu'il signifie ?
Quand on cherche la définition scientifique, franchement cela donne la chair de poule.
"Dans le domaine de la physique nucléaire, de la magnétohydrodynamique et de la physique des plasmas, et plus précisément dans les processus à l'œuvre dans les tokamaks en fonctionnement, on appelle disruption l'apparition brutale d'instabilités magnétohydrodynamiques dans la chambre de confinement. " Je vous cite allégrement Wikipédia...


Il y a 20 ans personne n'employait ce mot de disruption, maintenant il est à toutes les sauces. En résumé on assiste à un bouleversement engendré par le numérique . Nous vivons une rupture ...
Si je vous dépeins le tableau, les consommateurs changent. Les innovations de rupture créent de nouveaux entrants.
De nouveaux modèles se mettent en place.
Les salariés n'ont plus les mêmes attentes, envie de donner du sens à ce qu'ils font. Tiens, cela me rappelle quelqu'un.
Partant de ce constat , soit vous décidez de vous enfermer dans un abri antiatomique soit vous affrontez la réalité. Et vous êtes rassurés parce que le groupe Téléphone se reforme... Evidemment le phénomène est très marqué dans l'univers du green business et de la nouvelle économie. Il y a ceux qui s'arqueboutent. Je ne reviendrai pas sur le débat autour de Uber. Pendant ce temps là BlaBlacar finalise une levée de fonds d'un milliard de dollars. Nous sommes très loin de l'amateurisme.
Tout dépend de la manière dont on aborde le monde. La fameuse question: se transformer ou alors mourir à l'image de Kodak ou de Blackberry qui n'ont pas pris le virage. Et encore quel virage? Savons-nous de quoi sera fait notre monde dans 20 ans ?
L'histoire d'une entreprise c'est celle d'un homme, des hommes. De l'adaptation face au changement. Et le dérèglement climatique est du maousse costaud! De toute façon la disruption est irréversible. Elle n'en reste pas moins assez difficile à admettre dans un modèle colbertiste. Denis Jacquet fondateur de Parrainer la croissance affirme ainsi "Mais les taxis ne sont pas des milliardaires rentiers, ce sont les sociétés qui les « exploitent » qui tirent parti de cette anomalie gauloise. Ils doivent donc s’améliorer, mais se battre à conditions équivalentes. Sinon l’innovation est un vol et non un bond vers l’avant. La France mérite la disruption, elle doit rester une terre de droit." Chercher la juste mesure ? L'exercice s'avère périlleux. Soyons donc futés pour inventer ce futur dont nous ne pouvons rien prévoir. Face à des technologies qui en dépassent plus d'un.
Et disruptons avec grand plaisir !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire