Si vous avez un penchant pour les vaches, je vous conseille l’association Française Investissement en cheptel. 1.630 euros, c’est le prix d'une vache, auquel vous ajoutez 125 euros de droit d’enregistrement. A charge à l’éleveur évidemment de nourrir l’animal, de lui fournir les soins…et d’amortir le capital. Il récupère le lait, la descendance mâle et la moitié de la descendance femelle. Car les génisses qui vous reviennent deviennent votre capital. Vous pourrez vendre ces vaches plus tard ou réinvestir. C’est une régie, la société Elevage et Patrimoine, qui dépend de l'AFIC qui fait l'intermédiaire. Faites le calcul vous-même : sur 100 vaches louées à un éleveur, on compte en moyenne 86 naissances, qui se divisent en général entre 46 mâles et 40 femelles. De quoi obtenir un rendement de 4% à 5%. La vache, je n’en reviens pas!
Vous avez aussi la solution de prendre des animaux chez vous. Evidemment dans un 30M2 à Paris ce n’est pas aisé mais la grande mode, vous le savez ce sont les fermes urbaines. La capitale vient d’ailleurs de lancer un projet pour végétaliser 100 hectares d’ici 2020 et ouvrir une ferme urbaine de 2500 m2. Quoi de mieux dans une ferme que des poules ? Wedemain nous en parle ce mois-ci en mettant en avant le site Kiloupoule . Il propose pour "30 euros par mois deux poules et leur poulailler sans limite de temps. La livraison est gratuite en Midi-Pyrénées, mais possible partout en France."
De quoi avoir des œufs frais en toutes circonstances. Et en prime vous pouvez éliminer vos déchets. La poule ingérerait en effet 150 kg de déchets végétaux par an. Et si vraiment vous voulez rester au plus près de l’homme : adoptez un agriculteur. Non, ne ricanez pas. Nous sommes bien loin de l’Amour est dans le pré. Mais cet agriculteur devra remplir un critère : être bio. La conversion est souvent difficile donc un accompagnement est fort bienvenu. C’est ainsi qu’en Bretagne –(ils sont forts décidément ces Bretons) est né le GFA, groupement foncieragricole. Vous pouvez participer à l'achat de terres agricoles en prenant des parts sociales dans un GFA, des terres, que louera l'agriculteur. Vous voyez, il existe de multiples solutions pour rester au plus près de la nature et accompagner ces agriculteurs qui nous sont bien précieux. Alors laissez parler votre cœur…
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