lundi 12 octobre 2015

Nextdoor, le bureau d'après

Retrouver ma  liberté me fait peut-être voir la vie en rose. Merci donc d'être indulgent envers mon énergie très très positive. Je suis sortie de la visite de l’espace Nextdoor il y a quelques jours avec une pêche d’enfer. « Il y a un avant et un après » explique Philippe Morel le patron des lieux. Je n’en doute point.
Bouygues Immobilier à l’initiative du projet fait partie de ces entreprises qui ont compris que, pour rester pérenne il fallait faire évoluer ses modèles.
L’entreprise bouge au rythme des innovations et du contexte économiqye, les incertitudes sont de plus en plus grandes, les entrepreneurs ont du mal à envisager un bail de 3 ans voire plus dans le tertiaire : « Mon entreprise va t-elle encore grandir?" "Où en serais- je dans 2 ans ?"
C est pour répondre à cette exigence de flexibilité que Bouygues a crée cet espace à Issy- les Moulineaux dans les Hauts-de-Seine. Le premier d’une longue liste, indéniablement. 2600 m² pour 300 personnes.




Sur 5 étapes des bureaux modulaires pour des entreprises de 2 à 60 personnes et un abonnement mensuel de 480 euros. Le concept est astucieux : d’un mois à l’autre il est possible de se délocaliser dans le bâtiment en fonction de sa taille. Les travailleurs indépendants et non pas solitaires comme moi y trouvent aussi leur bonheur : au rez-de-chaussée des espaces de coworking très lumineux pour 70 personnes . Et là encore un abonnement mensuel de 300 euros. Les travailleurs sont nomades mais Bouygues compte bien fédérer une communauté. En même temps difficile de ne pas prendre rapidement ses aises. Tout respire la chaleur.


Dès l’entrée, pas de hall d’accueil froid : un bar est placé juste à côté de l’espace plus traditionnel. Le café chaud et la viennoiserie deviennent incontournables. Des fauteuils accueillants sont disposés tout autour. On y trouve même une Playstation pour les fondus de jeux vidéos.
Stephen André responsable marketing et communication explique qu'il "s’agit de casser l’espace classique dans le tertiaire". Rien d’austère mais des tables en bois et juste ce qu’il faut de technologies avec des offres de service simples.
Je sais que certains êtres perplexes vont se dire que je m’enthousiasme pour un espace de coworking alors qu’il y en d’autres à Paris.
Je leur répondrai : « vous n’avez pas vu le jardin et ses meubles colorés » ! La vie de bureau c’est aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Une deuxième maison finalement avec un lieu pour jouer à la pétanque et au ping-pong et même boire un petit verre. L’établissement est licence II. Tous les mois un concert s’improvise. L’espace de restauration est subventionné par Bouygues mais il a une particularité : les salariés peuvent se mettre au fourneau.


Le lundi c’est Alexandra qui s’y colle. Et je suis certaine que tout le monde travaille beaucoup plus efficacement. En prime on y casse les codes : Nextdoor filiale de Bouygues Immobilier fonctionne en entreprise libérée, les prises de décision sont collectives. Inutile de vous pincer, vous ne rêvez pas. Cela semble idyllique sur le papier, je vous l'accorde , je suis certaine qu’il y a bien quelques petites chamailleries mais l’essentiel est là pour travailler en harmonie.
Je vous ai mis en appétit mais autant vous prévenir, depuis son ouverture il y a 4 mois, le lieu est victime de son succès et affiche quasiment complet.
Mais Bouygues a déjà d’autres projets, en particulier se développer du côté de la Défense et même à l’international. ‘Pour nous c’est une lame de fond, un nouveau Far West »explique Philippe
Morel. Je veux bien être Calamity Jane dans de telles conditions.

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